À l’occasion du trail du Bélier à La Clusaz, Thuasne est partenaire du Super Bélier : 3 jours, 3 courses, pour un total de 84 km et 3570 m de D+. Notre ambassadeur Wilfried Bouzid y participe cette année encore. L’occasion parfaite pour lui poser quelques questions et partager ses conseils à destination des trailers qui prendront le départ.
Qui es-tu et pourquoi ce défi ?
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
« Je m’appelle Wilfried Bouzid, j’ai 30 ans. Le trail est une vraie passion, que je pratique en amateur. Mon objectif : passer du bon temps en montagne, profiter des paysages et parfois aller chercher un chrono. Je suis originaire de Bourgoin-Jallieu, en Isère, et je cours principalement en sous-bois. Mes week-ends ? Je les consacre à la montagne, au calme, sans compter mes heures d’entraînement pour me préparer aux objectifs de l’année. »
Tu t’attaques cette année au Super Bélier : pourquoi ce format "3 jours / 3 courses" t’a attiré ?
« C’est la deuxième fois que je me lance sur ce format. Il est exigeant et varié : un 15 km rapide le premier jour, un 27 km rythmé le deuxième, et un 45 km très cassant pour finir. Il faut donc bien gérer son effort. Je suis amateur d’ultras, et ce format sur 3 jours me convient parfaitement. Chaque course est magnifique, notamment le 15 km avec des panoramas à couper le souffle.»

Comment tu te prépares à un tel effort ?
Comment tu as construit ta prépa ?
« Le Bélier est un rendez-vous que je coche chaque année. Je commence ma préparation dès le début de l’année, souvent avec l’ÉcoTrail de Paris qui combine distance et vitesse. Ensuite, j’enchaîne les blocs d'entraînement avec du dénivelé et du travail de vitesse jusqu’au jour J.»
Compression et récupération : ton approche ?
As-tu utilisé de la compression sportive pour mieux récupérer entre tes blocs / pendant tes séances ?
« Oui, j’utilise les manchons Thuasne sur mes longues sorties et en ultra. Ça m’aide à mieux récupérer pendant la course. Après l’effort, j’enfile systématiquement les chaussettes de récupération pour soulager mes jambes.»
Tu as des routines spécifiques pour prévenir les blessures ?
« J’ai commencé à en intégrer il y a 2-3 ans après quelques pépins physiques. Aujourd’hui, je fais régulièrement des étirements ciblés (psoas, adducteurs), un peu de gainage, et un cours de yoga par semaine. »
Le jour J : gestion, alimentation et récupération
Tu as une routine le matin de la course ?
« Je déjeune toujours dans le même hôtel et je me fais plaisir car je sais que les calories vont être bruler. Ensuite, deux trois petites côtes dans le centre de la Clusaz et direction la ligne de départ ! »
Des erreurs à éviter les jours J selon toi ?
« Le piège, c’est de trop en faire sur les deux premières courses. Beaucoup arrivent cramés sur le 45 km du dernier jour. Je conseille de partir prudemment dès le départ de La Clusaz pour garder des forces jusqu’au bout.»
Quelle alimentation avant et pendant la course ?
« Je fais un protocole de décharge/recharge : je réduis les féculents 7 à 10 jours avant la course, puis je double les rations à partir de J-3. Pendant l’épreuve du Super Bélier, je reste sur des formats liquides ou semi-liquides : compotes et gels. Sur des ultras, je varie davantage avec l’ajout de barres sucrées et salées notamment.»
Comment tu récupères entre les courses ?
« Juste après la course, je fais un bain froid, puis une petite marche pour réactiver la circulation. Et bien sûr, je porte les chaussettes de compression Thuasne pendant environ 2 heures. Ça fait vraiment la différence. »
Le mot de la fin
Un dernier conseil pour ceux qui se lancent ?
« Gérez votre course intelligemment : ne partez pas trop fort, surtout sur un format en plusieurs étapes. Et surtout, levez les yeux ! Les paysages sont incroyables. Et passez voir l’équipe sur le stand Thuasne, ils seront là pour vous accueillir ! »
Merci à Wilfried pour ses précieux conseils. Toute l’équipe Thuasne lui souhaite une belle course ! Et peu importe votre niveau ou le format choisi, l’essentiel reste le même : vous faire plaisir, vivre l’expérience à fond et franchir la ligne d’arrivée avec le sourire. Bonne course à toutes et à tous !